top of page

Critique littéraire

  • Cyril Andrieux
  • 25 mars 2018
  • 3 min de lecture

Ce mois-ci quelque chose d’un peu différent de d’habitude car plutôt que faire une chronique en profondeur sur un seul livre, j’ai décidé de faire une sorte de panaché de livre qui m’ont plu ces derniers temps, histoire de donner peut-être des envies de lecture à certains.


Le maître du haut château – Philip K. Dick.



Avant d’être une assez bonne série télé, Le maître du haut château est un livre publié en 1962 qui imagine un monde où ce serait l’Axe qui gagne la Seconde Guerre Mondiale. Nous suivons la vie aux Etats-Unis sous domination japonaise, là où les Japonais se proclament supérieurs aux Américains. Dans ce monde post-2GM, tous les symboles des temps passés sont très mal vus par les Japonais. Ces artefacts, comme ils les appellent, sont relégués dans des magasins de seconde zone, là où ils ne feront de mal à personne. Le personnage principal veut alors profiter de cette manne et devient alors faussaire d’artefact, mais les choses de vont pas se passer comme prévu, comme vous pouvez vous en douter … Un roman de SF très efficace qui tient bien le lecteur en haleine, typique de Dick.










En finir avec Eddy Bellegueule – Edouard Louis.





Ce fut un de mes coups de cœur récent. Ce livre, à mi-chemin entre autobiographie et roman, nous raconte la vie (et surtout l’adolescence) d’Eddy qui vit dans un village sinistré de l’Est. Il nos dépeint là une vie dure et compliquée, que le manque d’argent n’arrange rien. Il essaye de s’opposer au déterminisme qui semble toucher ce village et refuse notamment d’aller travailler à l’usine juste après son Brevet. Nous suivons alors l’histoire du mec qui veut s’élever socialement et être la preuve que l’ascenseur social n’est pas vraiment mort en France. Le parcours est semé d’embuches. A travers ce récit, nous voyons par ses yeux une France reculée et assez désabusée où la politique ne sert plus à grand-chose pour eux. Un livre très émouvant qui nous plonge dans une France méconnue.








Karoo – Steve Tesich




Dans ce roman, nous suivons la vie d’un scénariste plutôt médiocre qui vit une vie plutôt médiocre. Rongé par des démons intérieurs, il est le parfait exemple de l’Amérique des années 90, hypocrite et suffisante, qui se vautre dans la médiocrité. Les problèmes que rencontre le personnage sont assez mineurs cela dit, mais cela prend des proportions dantesques qui le tournent vite en ridicule. Le passage du refus de l’assurance maladie m’a beaucoup fait rire. Oui, voilà en définitive ce que nous avons devant nous, un personnage risible, qui peut inspirer la pitié. Un roman bien sympathique mais qui fait passer un message sous ses airs de ne pas y toucher.









L’indice de la peur – Robert Harris.




Ici nous avons affaire à un génie de la finance, gestionnaire de fonds spéculatif qui va essayer de trouver un nouveau moyen de faire du profit. Et ce nouveau moyen est un algorithme, le VIXAL, qui se base sur l’indice de la volatilité des marchés, communément appelé « l’indice de la peur », d’où le titre. Mais cet invention va lui échapper et littéralement provoquer sa perte car tout va se casser la figure autour de lui, que ce soit sa pauvre vie familiale qui lui reste, ou son entreprise qui sera en très mauvaise posture. Un roman assez flippant quand même sur la finance d’aujourd’hui, surtout à l’ère du trading haute fréquence.




Kommentare


Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square

© 2017 Le Zitung EM STRASBOURG

bottom of page