Critique : La douleur

Synopsis du film :

Juin 1944, la France est toujours sous l’Occupation allemande. L’écrivain Robert Antelme, figure majeure de la Résistance, est arrêté et déporté. Sa jeune épouse Marguerite, écrivain et résistante, est tiraillée par l'angoisse de ne pas avoir de ses nouvelles et sa liaison secrète avec son camarade Dyonis. Elle rencontre un agent français de la Gestapo, Rabier, et, prête à tout pour retrouver son mari, se met à l’épreuve d’une relation ambiguë avec cet homme trouble, seul à pouvoir l’aider. La fin de la guerre et le retour des camps annoncent à Marguerite le début d’une insoutenable attente, une agonie lente et silencieuse au milieu du chaos de la Libération de Paris.

Ce film d'Emmanuel Finkiel est sortie le 23 janvier et est encore disponible en salle. Il est une adaptation du livre du même nom, écrit par Marguerite Duras. Bonne adaptation, qui tente de rendre les monologues intérieurs du personnage principal et l'atmosphère du livre, en allant jusqu'à en citer des passages dans le film. Emmanuel Finkiel montre ici un film aux images travaillées, avec de très beaux plans, une histoire riche et des personnages très bien interprétés. Mais si le style est travaillé, le rythme lui peine à garder le spectateur captivé. Avec un peu plus de deux heures de film, il devient difficile de conserver pleinement son attention.

A voir donc, pour la richesse et la beauté du film et de l'histoire, mais pas trop tard et pas dans le noir !