Critique Santa & Cie

Voici le dernier film d’Alain Chabat (connu entre autres pour La Cité de la peur, RRRrrrr ! et Astérix, Mission Cléopâtre), Santa & Cie, LE film de Noël à aller voir.

Effectivement, le descriptif peut faire peur : un film sur le Père Noël arrivant dans la société humaine pour trouver un remède pour ses lutins malades et ainsi sauver Noël + à la réalisation et en haut de l’affiche, Alain Chabat, connu pour ses bonnes grosses comédies. Combo de la mort.

Eh bien non, tout est maîtrisé à la perfection dans ce film, Alain Chabat incarne un Père Noël bien humain et authentique. Notre Santa Claus s’éloigne ici du cliché, retrouve son habit vert, perd son rôle de héros du capitalisme et de la surconsommation, qui a le mal du pays (Mme Noël lui manque), qui reconnait ses faiblesses et l’écart entre son monde magique et la réalité du nôtre. Ce n’est pas une créature toute puissante qui se tient à l’écran mais un homme passionné, qui essaye tant bien que mal de faire son travail original.

Alain Chabat revisite complètement le mythe du Père Noël, des lutins, du traîneau et j’en passe, notamment grâce à des effets spéciaux de qualité et une créativité sans borne. La magie apparait devant nos yeux de manière complètement naturelle et en même temps surprenante, le pays des lutins est réellement magique et merveilleux sans jamais tomber dans le kitsch ou dans le cliché, ce qui est vraiment appréciable. Le jeu des acteurs l’est également, la petite famille dont les parents sont joués par Pio Marmaï et Golshifteh Farahani est à la fois semblable à nos familles (débordée, fatiguée mais aimante) et très touchante.

Et puis bien sûr, il faut le dire, le film est très drôle. On aime les quiproquos, le comique de situation, les discussions incroyables entre Santa et ses rennes volants en langage renne, les références à ses autres films, les policiers perplexes joués par le Palmashow.

Pour résumer, ce film est tendre, drôle et magique, bref, le film de Noël parfait, à aller voir à tout âge, avec n’importe qui, qu’on soit fan ou pas de ce genre de films, qu’on croit encore au Père Noël ou pas, vous ne pouvez qu’aimer celui-là.