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Hundredth – RARE (16/10/2017)

  • Pierre Blanc-Garin
  • 28 nov. 2017
  • 2 min de lecture

Avertissement : l’écoute de la présente œuvre se fait aux risques et périls de l’auditeur, le Zitung décline toute responsabilité en cas d’addiction majeure. Car c’est bien d’addiction que l’on doit parler lorsque l’on fait référence au quatrième album d’Hundredth (anciennement The Hundredth) paru cette année en Juin. Après avoir sévit depuis 2008 dans le Melodic Hardcore (un sous-genre confidentiel du Metal moderne), le quatuor américain a réalisé avec cette production un virage à 180 degrés pour se plonger dans un style Rock-indé des plus délectables aux influences Shoegaze certaines (ambiances atmosphériques et chants filtrés sont ici de mises). Et la recette fonctionne que l’on soit amateur ou non, habitué du groupe ou non.


La première écoute, curieuse, se transforme en deuxième écoute attentive et ainsi de suite jusqu’à la centième écoute où chaque morceau de l’album est d’ores et déjà connu par cœur (tout ça en l’espace de 3 jours). La force de RARE (qui est une force récurrente dans les albums de qualité) est de proposer un tout cohérent, sans pour autant être fade ou répétitif. 12 morceaux composent l’œuvre, chacune ayant son identité propre tout en restant fidèle à la nouvelle direction artistique prise par le groupe. On navigue alors dans l’album comme on traverse une série de tableaux, des tableaux où le clair-obscur domine, dans lesquelles l’espoir parvient à trouver son chemin à travers la noirceur présumée du monde que dépeint avec justesse Hundredth. Mais que valent vraiment ces pistes au fond ? Morceaux choisis :


Après une ouverture efficace avec Vertigo, porté par un énergique refrain où se côtoient une lead guitare saturée, la rage du batteur et la fausse retenue du chanteur, RARE prend véritablement son envol avec Neurotic. Premier single dévoilé, tout peut se résumer à cette phrase : « Light up, no blow it out. » qui ouvre le refrain, car c’est une véritable explosion qui nous attend à l’apogée du morceau, cathartique, lors de laquelle Chadwick Johnson scande « You decompose, you decompose ! ». Hundredth vainqueur par K.O. Une pause est nécessaire : le groupe sait nous ménager et nous apaise alors avec le mélancolique Suffer, dans lequel le potentiel atmosphérique du groupe est parfaitement exploité. Mais le répit est de courte durée car vient Disarray ( = désarroi), hymne dystopique où rien selon le groupe ne reste à sauver – album sorti sur le label Hopeless Records ça ne s’invente pas. Mais l’espoir ne meurt jamais, et les morceaux plus légers de la deuxième partie sont la preuve de l’apaisement du groupe et de conclure dans Departure par : « The old is gone, departure ». Et le départ se fait immanquablement à nouveau sur Vertigo, en boucle pour ne jamais s’arrêter. Car RARE est un album d’une qualité indéniable, d’une qualité rare.


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