L'Islande : Voyage au pays des elfes et des légendes
- Samantha Deveaux
- 24 nov. 2017
- 3 min de lecture
Après deux ans de (tortures) prépa, j'ai eu un cruel besoin de voyages et de magie. En soi la magie, on la retrouve à chaque fois qu'on fait ses bagages pour une terre plus ou moins inconnue. Mais il existe des endroits où elle prend une place un peu plus importante qu'ailleurs... En Islande notamment.
Je suis tombée à peu près par hasard sur le site de Solidarités Jeunesses, une association qui propose à des jeunes et des moins jeunes de partir faire du volontariat dans le monde entier. Ils mettent en avant des valeurs telles que l'égalité, le respect et promeuvent l'interculturalité et l’intercommunauté. Oui mais, dans les faits, ça donne quoi ?
Globalement j'ai été ravie de faire un projet via cette association (même si ses frais administratifs sont abusés. D'autant plus qu'ils ne font que me mettre en contact avec le SEEDS, l'association islandaise qui gérait le projet que j’ai décidé de faire). Pendant deux semaines j'ai eu l'occasion de travailler avec un groupe multiculturel dans un jardin botanique de la capitale. Nous étions un groupe de six. Une Russe, une Taïwanaise, une Catalane, un Français, la leadeuse une écossaise et moi. Dans des conditions pareilles, on n'a pas d'autres choix que de parler anglais. Nous vivions durant deux semaines dans un chalet bien équipé avec de la nourriture à profusion (!!!). Partir avec une association permet de réduire drastiquement les coûts du voyage. Vraiment. Quand on sait qu'une nuit à l'hôtel est à plus de 200 euros et les Auberges de jeunesse au delà de 60, on a vite fait de vouloir faire des économies (je n'oublierai jamais mon cappuccino à 9 Euros, jamais). Avec l'association j'en ai donc eu pour 350 euros pour deux semaines, le loyer et la (très bonne) nourriture et un accès illimité à la piscine. D'ailleurs petite parenthèse, il est bon à savoir qu'avant d'entrer dans une piscine municipale en Islande, il est obligatoire de prendre une douche commune, complètement nu. Certes, ce ne sont pas des douches mixtes, mais ça surprend la première fois.
Nous n'avions pas d’horaires de travail très contraignants, ce qui fait qu'en fin d'après-midi nous pouvions aller en excursion. Celles-ci étaient d'ailleurs organisées par l'association islandaise, ce qui nous a permis de profiter de prix avantageux. C'est bien triste je trouve que de vous parler de la beauté des lieux sans vous montrer de photos. Mais pour vous faire une petite idée, n'hésitez pas à regarder un épisode (ou la série entière, c'est plutôt une bonne excuse) de Game of thrones. J'ai visité des lieux tout simplement incroyables (et aux noms imprononçables). N'étant pas particulièrement fan de Game of thrones je n'ai pas particulièrement compris pourquoi la montagne Kirkjufell située dans la péninsule de Snæfellsnes, même si elle est très belle en soi, était mitraillée de photos. Mais bon, tout est tellement beau en Islande. Mais pas besoin d'être fan de quoique ce soit pour admirer le sable noir de la plage Vik ou les cascades Thorufoss. A dire vrai, même une petite maison derrière une rivière paraissait être la plus belle chose au monde. Je vivais dans un émerveillement constant. Rien d'étonnant que les Islandais croient aux elfes.
Parenthèse température : une dizaine de degrés en été, ça va. Encore plus quand vous pouvez vous prélassez dans une rivière naturellement chauffée. N'hésitez pas à aller voir des geysers, mais faites attention à ne pas rester trop prêt quand ça explose quand même. Les barrières n'empêchent pas de finir trempé. Inutile aussi d'attendre l'hiver pour aller voir des glaciers. Un tiers de l’Islande est constamment enneigé.
Vous l'aurez compris, il faut aller en Islande au moins une fois dans sa vie, et si en plus vous pouvez le faire à moindre coût, en bossant votre anglais et en vous faisant des amis internationaux, n'hésitez pas une seconde de plus. Les plus chanceux pourront également voir des aurores boréales, ce qui a été mon cas en août dernier alors qu’elles n’arrivent généralement pas avant fin septembre début octobre. Enfin je tiens à vous rappeler que l’EM Strasbourg a un partenariat avec l’université de Reykjavik, alors pour les plus intéressés, n’hésitez pas à mêler l’utile à l’agréable !

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