Envie d’ailleurs
- Roxane Klein
- 6 oct. 2017
- 3 min de lecture
Jag älskar Svenska*
Partir en Suède était une aspiration depuis plusieurs années. Quand j’ai appris que j’allais y étudier un an, j’étais ravie. Après tout, les éloges ne tarissent pas à propos de ce pays à la réputation flamboyante (pays très progressiste concernant l’égalité homme-femme et l’écologie, très bonne qualité de vie etc.). Le 2 août 2017, j’ai pris l’avion. Destination Linköping, cinquième ville de Suède. Emerveillement immédiat en apercevant les paysages très boisés à travers le hublot. Mon aventure scandinave pouvait enfin commencer.
J’habite dans ce qu’on appelle un « corridor », une sorte d’appartement avec des chambres ainsi qu’un salon et une cuisine en commun. Mes colocataires sont Chinois, Suédois et Syriens. Je partage ma chambre avec une Suisse germanophone. L’ambiance est très sympathique !
Comme je l’ai sous-entendu dans l'introduction, la Suède est un pays dont la nature a été beaucoup préservée. C’est un pays très vert (dans tous les sens du terme) dénuée majoritairement de reliefs. Idéal pour faire du vélo et croiser de manière inopinée des animaux sauvages en forêt. Le vélo est d’ailleurs de mise pour la majorité des déplacements. J’ai découvert que pédaler était en effet bien plus rapide et pratique que prendre le bus !
Les bus fonctionnent tous grâce aux déchets alimentaires que l’on recycle quotidiennement à l’aide de « sacs verts » qu’on dépose dans des poubelles spécifiques. Un gros point positif pour l’écologiste qui sommeille en moi (et en chacun de nous, j’ose le croire). Le recyclage est ici une véritable institution, on trouve à proximité des logements, dont du mien, des lieux de tri qui simplifient grandement la vie.
Je trouve que les Suédois ont une attitude très positive concernant beaucoup d’aspects. Ils sont curieux, ouverts et très amicaux une fois la glace brisée. J’aime la pédagogie, plus axée sur la pratique immédiate qu’en France. Par exemple, dans mon cours de Business Ethics, nous avons d’abord étudié des théories pour ensuite les appliquer directement dans des travaux de groupe (dont la forme variait selon le chapitre en question entre
présentation power point, jeu de rôles, discussions suite à une expérience personnelle…). Ce qui importe est de savoir si on a compris, pas si on peut bêtement recracher un cours.
Nous devions par ailleurs rédiger un petit journal pour mettre par écrit ce que nous avons retenu de ce cours, ce qu’il nous a fait émotionnellement et intellectuellement. J’approuve cette méthode. Je tiens aussi à dire que les professeurs encourageaient aussi beaucoup, cherchaient à étendre nos réflexions sans blâmer ni brimer. Nous avions même droit à un petit mot sympathique posté sur la plateforme internet après les séminaires.
Concernant le coût de la vie, il est assez élevé mais comme à Strasbourg, cela n’empêche pas de vivre décemment, il suffit de faire des bons choix et de repérer les bonnes affaires ! Vous pouvez même voyager à bon prix si vous voulez découvrir un peu plus le pays, il y a les associations étudiantes qui proposent des séjours à des tarifs attrayants. Je vais d’ailleurs passer cinq jours en Norvège grâce à eux ! Une année universitaire est faite pour étudier certes mais il ne faut pas oublier d’en profiter un maximum pour élargir ses horizons 😉
Voici mon témoignage, j’espère vous avoir donné envie de vous intéresser à ce merveilleux pays qu’est la Suède, berceau des vikings et d’IKEA !

*J’aime la Suède
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