La Beauté sauvera le monde* : L'Odyssée
- Camille Vega
- 18 sept. 2017
- 2 min de lecture
Peu à peu, la grisaille et le froid ont envahi Strasbourg. Bientôt, les longues journées ensoleillées seront de lointains souvenirs perdus dans la fraîcheur automnale du climat continental. Alors, bien enroulé dans votre couette ou dans un fauteuil feutré de cinéma, nous vous conseillons un film : L’Odyssée de Jérôme Salle Parce que c’est un BEAU film. Doté d’un casting de rêve (L. Wilson, P. Niney, A. Tautou, B. Lavernhe), ce film raconte la vie du commandant Jacques-Yves Cousteau (JYC pour les intimes), explorateur génial qui entreprit de découvrir le monde marin et de le présenter au grand public à travers de supers documentaires.


Pendant 2h02, préparez-vous à voyager à travers les images saisissantes des mers chaudes à l’Antarctique, de Marseille à New York, de la terre ferme à 20 000 lieues sous les mers. On aimerait parfois que le film s’arrête pour pouvoir continuer à contempler le ciel, les vagues ou la valse des poissons. Mais les baleines, requins, poissons, otaries et autres sympathiques animaux ne sont que les héros secondaires du film. JYC est notre « héros », si l’on peut dire, car le film ne fait un portrait à la gloire de Cousteau. Jérôme Salle montre très bien la vérité de l’homme : derrière son succès et son rôle de vaillant défenseur de la nature, se cachent des faiblesses, des erreurs et des compromis. Se cache le membre d’une famille, qui nous rappelle la nôtre, avec son lot de joie, de dysfonctionnement, de disputes et de pardon. Même les grands hommes ont leur défaut, et parfois s’en souvenir fait du bien. L’histoire de Cousteau est folle, tortueuse et ironique, mais elle prouve que les secondes chances existent. Ce qui ressort de ce film, c’est une énergie, qui nous aide à croire qu’avec des idées, des gens un peu fous et un très vieux bateau, on peut toujours aller plus loin, malgré le chaud, le froid ou la mort.
* Fedor Dostoïevski
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