PainTips ou comment se la péter aux repas de familles : Gustave Doré
- Marie Bonaud, MABZ
- 29 sept. 2017
- 1 min de lecture
Aujourd’hui nous allons parler de monsieur Doré, Gustave pour les intimes.
Attention à ne pas confondre avec Julien Doré aucun mais alors aucun rapport avec le sujet -même si certains disent qu'il serait un arrière arrière petit neveu du dit Gustave-
Gustave Doré c'est un bon produit du terroir :
sNé à Strasbourg en 1832
sPeintre illustrateur, mais aussi sculpteur ! -bon avant les illustrations c'était pas comme aujourd'hui hein pas de Boule et Bill ou Tintin au Tibet pour les connaisseurs, plutôt quelque chose de monochrome et pas très fou fou, voire même un peu terrifiant- il illustrait surtout les contes comme par exemple Le Maître chat ou le chat botté.

Moïse brisant les tables de la loi 1866
Cependant la plus grande passion de Gustave Doré n’était pas l’illustration de contes pour enfants il s’intéressait plus à la religion et ainsi pendant que ses contemporains Monet et Manet s’amusaient à reproduire le réel, Doré lui en bon anticonformiste illustrait la Bible -chacun son plaisir après tout ! -.
Si bien qu’entre 1867-1872 il peint une de ses œuvres la plus célèbre -et oui c’est du boulot ! - : le Christ quittant le prétoire, qu’il exposera d’abord dans sa galerie en Grande-Bretagne -oui car non content d’être seulement vu comme un « illustrateur » par les français il a décidé lui aussi de partir à l’international mais sans la perspective de faire un double diplôme - puis elle sera rachetée après sa mort -bien bien bien après- en 1988 par le Musée d’Art Moderne et contemporain de Strasbourg MAMCS.

le Christ quittant le prétoire (1867-1872)
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