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PainTips : ou comment se la péter aux repas de famille : L’Allégorie du printemps de Sandro Boticell

  • Marie Bonaud, MABZ
  • 15 sept. 2017
  • 2 min de lecture

Bonjour vous ! Aujourd’hui, après avoir exploré le XIXe siècle et ses affres, avoir rencontré les impressionnistes, nous allons remonter le temps grâce à notre incroyable machine -bon en vrai je n’ai pas le budget pour une telle machine malheureusement… - nous allons partir à la Renaissance.

Celle qui m’intéresse plus particulièrement ici c’est la Renaissance italienne – pour tous les petits filous qui n’auraient pas encore compris-. La Renaissance italienne est légèrement antérieure à celle française elle débute au XVe siècle en Italie et se propage par la suite en Europe. – bah oui que voulez-vous tous les trucs cool on est au courant après nous…- La Renaissance c’est un chamboulement elle arrive sans prévenir et bouscule tous les codes artistiques de nouvelles techniques ou nouveaux styles apparaissent comme la perspective -avant tout était en 2D un peu comme Mario Bros- introduite par Masaccio – ils sont forts ces italiens !-.

C’est dans la deuxième partie d’une Renaissance déjà bien installée, sous le règne de Laurent de Médicis – « Laurent le magnifique » très très modeste le mec - qui favorise et encourage les jeunes artistes notamment au travers des écoles de peinture – comme l’EM Strasbourg mais des beaux-arts en gros- que le jeune Sandro Boticelli élève de l’école Florentine peint ce qui deviendra par la suite un des classiques de la peinture : l’Allégorie du Printemps.

Ce tableau très imposant a été commandé par le cousin de Laurent le Magnifique pour l’anniversaire de Laurent. Il est particulier car il présente des sujets redevenus à la mode à l’époque : les dieux grecs en effet on peut voir Vénus Et Zéphyr ceci est une nouveauté car avant l’arrivée du mécénat de Laurent de Médicis les seules commandes effectuées auprès des artistes étaient des commandes au service de l’Eglise, il était donc impensable de voir sur un tableau autre chose qu’une figure divine chrétienne. Ce tableau est ainsi non seulement le reflet de la richesse Florentine de l’époque de l’opulence mais il est aussi à lui seul un symbole d’émancipation de l’art de liberté !

Note de l’auteur : Bon bon bon ce tableau a encore une particularité hé hé -c’est totalement subjectif pour le coup- mais comme vous devez peut-être vous en douter au bout de trois articles j’ai une légère passion pour l’art – avouez que je le cache bien ;) – et ce tableau c’est celui qui m’a permit de présenter cette passion et entre autres de rentrer dans une certaine école de commerce c’est aussi une des raisons pour lesquelles je l’aime autant.

Si jamais vous passer par Florence allez lui faire un petit coucou de ma part au musée des Offices.


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